Nul doute que vous connaissez le Club Med comme une destination de vacances par excellence. Mais le Club Med est aussi, et a toujours été, un lieu privilégié pour les artistes et les créatifs, où ils peuvent échanger et se créer une communauté. À travers le programme Club Med Live, nous invitons les artistes à poursuivre leur exploration personnelle et à découvrir comment leur art parle et résonne auprès de nouvelles audiences multiculturelles et multigénérationnelles.
On estime que la création se nourrit du changement d’environnement qu’apporte le voyage. Créer, c’est aussi profiter d’une nouvelle ambiance au soleil, à la montagne, faire des pauses et se divertir. C’est donc tout naturellement que nous souhaitons faire profiter aux artistes participant au programme Club Med Live de ce genre de plaisir.
On estime que la création se nourrit du changement d’environnement qu’apporte le voyage. Créer, c’est aussi profiter d’une nouvelle ambiance au soleil, à la montagne, faire des pauses et se divertir. C’est donc tout naturellement que nous souhaitons faire profiter aux artistes participant au programme Club Med Live de ce genre de plaisir.
Depuis, ils se sont également rendus au Club Med de Kani-aux Maldives pendant deux semaines et Guillaume (la moitié du duo) revient tout juste de notre Summer Mountain Festival dans les Alpes françaises, au Grand Massif Samoëns Morillon. Leur prochaine destination pour cet été est l’île Maurice
Nous avons rencontré Cœur Fou et Lucie Goddard, Responsable du Music & Artistic Programme & Experience EMEA, pour en savoir plus sur la collaboration au sein du Club Med Live et découvrir comment les voyages avec le Club Med ont inspiré la musique du duo et le confort qu’ils ont trouvé pour créer leur art tout en bénéficiant d’une prise en charge complète.
Lucie, pouvez-vous nous en dire plus sur le programme Club Med Live (anciennement Club Med Talents) ?
Lucie Goddard : La relation entre le Club Med et les artistes est une histoire d’amour de longue date. La musique et l’art ont toujours joué un rôle majeur dans l’expérience de nos hôtes et fait partie de l’ADN de notre marque. Anecdote : dans les années 1970, le roi du disco Marc Cerrone, qui rêvait à l’époque d’une carrière dans la musique, a travaillé comme programmateur musical pour le Club Med. Parce que le bonheur est au cœur de notre philosophie, nous sommes ravis d’avoir investi autant de joie et d’efforts dans Club Med Live, notre programme musical et créatif conçu comme une résidence artistique, alliant voyage et création dans les endroits les plus époustouflants de la planète. Les artistes sont invités à se produire en live pendant une semaine sur une scène ouverte et à développer librement leurs projets artistiques en créant un contenu unique, en testant de nouveaux formats, de nouvelles audiences, en s’inspirant ou tout simplement en se ressourçant auprès de leur équipe ou de leurs proches.
Pouvez-vous nous expliquer les raisons pour lesquelles vous avez décidé de donner une nouvelle image au programme ?
Lucie Goddard : Dans le cadre de l’évolution que nous opérons pour réorienter notre direction artistique vers nos Resorts en vue de proposer à nos hôtes encore plus d’émotions et de surprises, nous cherchons à attirer de nouveaux profils. Nous voulions un nom de “marque” international qui reflète à la fois la profondeur de notre roster d’artistes, des projets émergents aux têtes d’affiche, et les disciplines artistiques (groupes de musique live, artisans bricoleurs, DJ, arts visuels). Nous voulions également mettre en valeur l’expérience en utilisant une image de marque intelligente et facile à comprendre pour tous les pays. Le choix de la marque et de la ligne de référence a impliqué nos artistes membres, nos partenaires et nos collègues d’autres régions du monde, afin de donner le plus de sens possible à ce projet.
À cette occasion, nous avons célébré avec enthousiasme notre partenariat avec la plateforme média culte Radio Nova, qui nous a rejoints à l’occasion du Summer Mountain Festival en juin dernier.
Pouvez-vous définir votre stratégie artistique ?
Lucie Goddard : S’agissant de notre direction artistique, il est évident que le style musical doit aussi être adapté aux attentes de nos clients actuels et futurs. Les projets émergents aux créations originales nous intéressent, tout comme les artistes plus conventionnels qui interprètent des classiques intergénérationnels.
Parce que la liberté est inscrite dans notre ADN, il nous tient à cœur d’offrir à nos artistes le choix de leurs destinations, ce qui se traduit par une volonté de créer des surprises pour nos hôtes. Une fois sur place, ils découvrent le programme musical et artistique que nous leur avons concocté.
Club Med Live est une affaire de relations humaines, avant tout. J’ai rencontré Nicolas et Guillaume de Cœur Fou (Instagram @coeur_fou_) grâce à des connaissances mutuelles : Bon Entendeur et Charlotte Fever, qui sont déjà membres du programme). Nous formons une communauté !
Comment sélectionnez-vous les artistes du programme ?
Lucie Goddard : Nous privilégions les valeurs humaines avant même d’envisager des projets. L’adéquation culturelle est toujours le point de départ. Le Club Med place la convivialité au cœur de son mode de vie. Les artistes, qu’ils soient résidents (et par extension presque membres de l’équipe G.O.) ou hôtes, doivent incarner ces valeurs de convivialité et de gentillesse, et adopter une posture flexible pour s’adapter à toutes les situations.
Ainsi, nous veillons donc au préalable à ce que nos artistes sachent intégrer l’esprit du Club Med et s’y plaire. La première résidence fait toujours office de “crash test” dans l’esprit de chacun. Et aujourd’hui, nous comptons plus de 3000 projets !
Pour les curieux, découvrez sur notre playlist une sélection d’artistes de notre roster : Playlist
Cœur Fou, parlez-nous un peu de vous. Quel a été le catalyseur de cette collaboration ?
Cœur Fou (Nicolas) : On s’est rencontré en master et on est devenus très proches car on avait un point commun fondamental : notre passion pour la musique et le piano. On est tous les deux pianistes de formation. Un été, je venais de commander du matériel et je me souviens avoir dit à Guillaume : “il est temps de se lancer”. À partir de là, nous avons monté un premier live hybride et avons rapidement obtenu une date au Greenroom Festival aux côtés d’Étienne de Crécy et d’Oxmo Puccino. On était novices, mais tout s’est vite accéléré.
Le message véhiculé par le programme Club Med Live en faveur de la jeune création doit vous toucher particulièrement ?
Cœur Fou (Guillaume) : Au début, on cherchait une exposition médiatique pour nous donner de l’élan et des opportunités. Cela nous a permis de trouver des dates assez rapidement. Mais comme on est encore des artistes émergents, l’initiative Club Med Live nous concerne tout particulièrement. Cela nous permet de tester nos sets et d’être dans un état d’esprit en constante évolution pour mieux façonner notre duo.
Cœur Fou (Nicolas) : On aime que ce soit des rencontres authentiques. Lucie nous avait vus au festival Pete The Monkey avec les TafMag DJ Babes. Elle m’a appelé et m’a dit : “Que penseriez-vous de refaire un set pour l’ouverture du Resort Magna Marbella ? On a dit oui tout de suite !
Pensez-vous que voyager avec le Club Med Live a influencé votre style ?
Cœur Fou (Guillaume) : Aux Maldives (Kani), par exemple, on a développé un format appelé “Sunset Ritual”, un concept de fête sur la plage à l’heure du coucher du soleil, avec de la bonne musique, des vibrations locales et une délicieuse cuisine. C’était pour nous un grand honneur et une grande joie de pouvoir tester un nouveau format pour le Club Med.
Cœur Fou (Nicolas) : Il nous a fallu nous adapter à un public et à une ambiance différente de ce à quoi on était habitués, mais aussi aller plus loin dans le sourcing de nos morceaux. Aujourd’hui, ce sont des sons que l’on réutilise dans nos sets en France !
Lucie Goddard : Convier les artistes à sortir de leur zone de confort est un des atouts des résidences Club Med Live, cela permet de nourrir leurs projets… et parfois, leur égo !
Cœur Fou (Guillaume) : Lors de ma dernière résidence (pendant le Summer Mountain Festival) Nicolas n’a pas pu m’accompagner car nous avions une date reprogrammée à Paris. Jouer seul a été une nouvelle expérience. Le festival m’a également permis de rencontrer de nombreuses personnes, dont certaines avec lesquelles j’ai repris contact à Paris.
Qu’est-ce qui rend le Club Med Live différent et supérieur à d’autres programmes ou à la vie réelle ?
Cœur Fou (Nicolas) : On n’a pas encore eu l’occasion de participer à des programmes de résidence similaires. On avait l’habitude de faire nos propres résidences dans de petites maisons qu’on réservait de manière indépendante. La grande différence, c’est qu’au Club Med Live, on ne pense à rien d’autre qu’à notre musique. Les équipes prennent grand soin de nous, pour que nous puissions nous concentrer exclusivement sur nos prestations. Le fait que ce soit tout compris rend les choses encore plus parfaites ! En outre, le charme de ce format de résidence est qu’il supprime toutes les barrières entre nous et le public, créant ainsi une connexion immédiate, exclusive et sans précédent avec le spectateur. Plus qu’une résidence ou des vacances, ce sont des souvenirs pour la vie.
Cœur Fou (Guillaume) : On a aussi pu profiter de toutes les installations sportives (j’ai passé mon diplôme de plongée PADI à Kani). Plus important encore, cela nous a permis de faire avancer notre projet. En Espagne, on a mixé pour la première fois avec TafMag DJ Babes, avec qui on a formé depuis un collectif appelé Amour d’Amour. On joue ensemble dans des clubs, des festivals et des événements à Paris. Merci, Club Med Live !
Si vous deviez y aller de nouveau pour la première fois, que feriez-vous différemment ?
Cœur Fou (Nicolas) : On ne changerait rien.
Cœur Fou (Guillaume) : Comme le dit Nicolas, c’était parfait ! Cet été, on a de nouveau réservé et on est très enthousiastes. On part à l’île Maurice pour une nouvelle résidence ! C’est l’occasion de découvrir un autre pays et un nouveau public, qui, j’en suis sûr, seront différents des Maldives ou de Samoëns (Alpes). Je suis également très heureux de renouer avec Caroline Arditti, avec qui j’ai eu d’excellentes conversations. Ajoutez à cela le fait que l’on change de club toutes les semaines !
Lucie, comment les artistes peuvent-ils rejoindre le programme Club Med Live ?
Lucie Goddard : Cette aventure commence toujours par l’envoi du projet
sur la plateforme ClubMedLive.fr. Pour les groupes, il est recommandé de désigner un responsable qui jouera le rôle de médiateur. Si le profil correspond aux attentes de la direction artistique des Resorts, le projet est validé puis l’artiste indique ses disponibilités et ses destinations préférées. L’équipe de programmation propose alors des options de réservation et la magie opère.
À quoi peut-on s’attendre pour l’avenir du programme ?
Lucie Goddard : Avant même le rebranding, nous avons travaillé sur le repositionnement stratégique du programme, ses outils et processus associés, sa direction artistique et son écosystème de partenaires tels que Groover, Sacem Plus, ou Traverses de My Little Paris. Au final, ce nouveau branding n’est que le début d’une nouvelle aventure sans précédent qui nous permet de nous focaliser sur l’impact que nous avons sur les projets de nos artistes. Tout d’abord, nous allons nous efforcer d’étendre le programme afin qu’il soit disponible dans le monde entier et qu’il offre encore plus de possibilités de voyages et de résidences. Ensuite, avec une sélection de plus de 3 000 artistes et un réseau croissant de partenaires internes et externes, nous voulons activer la communauté afin d’élargir le champ des collaborations possibles. Au programme : événements, master classes, festivals, contenu original, et bien plus encore ! Et nous restons toujours à l’affût de nouvelles pépites musicales. Venez profiter du voyage avec nous !
Cœur Fou, quel est votre meilleur souvenir avec le Club Med Live ?
Cœur Fou (Guillaume) : Notre dernière soirée au Club Med Kani, nous a procuré la même extase et la même adrénaline que lorsque nous jouons dans un club devant un public, même si c’était un livestream et que nous étions seuls. On était sur une plage paradisiaque, avec une vue incroyable, au milieu d’un cœur dessiné dans le sable, filmé par trois caméras et un drone. Il nous a fallu quelques minutes pour redescendre sur terre après. De la magie à l’état pur !